Dans le but de proposer aux entreprises de la ville de Douala des produits (jeunes) finis, le DAAJ a organisé le 26 Novembre 2015 à l’intention de six (6) jeunes du projet PAJUD, un test destiné à connaître leur niveau de maîtrise des métiers qu’ils ont appris pendant la phase de la formation/apprentissage. Confiés à deux maîtres artisans qui coopèrent avec le CODAS Caritas dans le sens de la formation et l’insertion socio professionnelle des jeunes, le test s’est déroulé chez deux maîtres artisans du quartier Oyack dont un soudeur-formateur et un vidéaste.
Les jeunes invités à passer ce test sont au nombre de six (6) mais seulement, cinq ont répondu présents au rendez-vous. Il s’agit de 4 soudeurs et 1 vidéaste. Les soudeurs se sont retrouvés dans l’atelier de soudure de Monsieur TONLEU Joseph, soudeur formateur situé à OYACK Carrefour BANA, et le vidéaste au studio PERFECTO de Monsieur KEKOUOMI Guillaume Parfait, vidéaste du quartier OYACK CCC.
Réuni au carrefour Bana d’Oyack autour de 9h30, une certaine angoisse a commencé à se dessiner sur les visages des soudeurs à la vue du lieu où devait se dérouler les tests. Cette angoisse s’explique par le fait que la soudure comporte plusieurs domaines et les jeunes ne savaient pas à quel type l’atelier en question répondait. L’Atmosphère n’a pas tardé à se décontracter quand le maître artisan à pris la parole pour accueillir le groupe et rassurer chacun d’eux de l’exercice auquel il allait les soumettre ; un exercice que chaudronniers, constructeurs métallique, soudeurs-monteurs,… pourraient faire aisément.
Du côté d’Oyack CCC, le jeune vidéaste n’a pas eu la même pression et angoisse à cause de la jeunesse du maître artisan auquel il a eu à faire (presque même classe d’âge). Sa jeunesse l’a mise tout de suite en confiance et cela a facilité les interactions.
Grosso modo, le test s’est terminé par une satisfaction générale des jeunes. Ceux-ci l’ont jugé assez équitable. Le maître artisan-soudeur a conclu son test par les remarques générales suivantes : des quatre jeunes, 3 ont un niveau passable et méritent une mise à niveau, le reste (01) est prêt pour le marché de l’emploi.
Le vidéaste quant à lui a affirmé d’avoir plutôt approfondi sa connaissance dans le domaine avec l’aide du propriétaire du studio et surtout en connaissance sur d’autres logiciels. Monsieur Guillaume quant à lui, recommande au jeune testé d’être créatif, curieux en ce qui concerne la connaissance sur d’autres logiciels et surtout d’être concentrer pendant le travail.
Yanda Léon, Cellule opérationnelle DAAJ